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Comment Changer les Comportements et Schémas de Pensée Limitants?

Dernière mise à jour : 8 avr.


À l’aube de la nouvelle année, beaucoup d’entre nous réfléchissent aux changements à entreprendre pour vivre plus heureux et en meilleure santé. Nous repensons à l’année écoulée en essayant d’évaluer ce que nous laissons derrière nous, ce qui reste constant, et ce qui peut être amélioré.


Mais pour créer un changement profond, il est souvent nécessaire de transformer nos pensées et nos schémas de comportement limitants. Dans ce domaine, même avec les meilleures résolutions pour l’année à venir, une question demeure : Pouvons-nous vraiment transformer des schémas négatifs en habitudes durables ? Et si oui, comment créer un changement durable en nous-mêmes ?





Le lendemain de mon mariage, j’ai réalisé qu’avoir des enfants serait probablement la prochaine étape pour mon mari et moi. Soucieuse de réduire le risque de transmettre mes schémas négatifs à mes futurs enfants, j’ai décidé de concentrer mes efforts sur la guérison de mes traumatismes d’enfance avant d'avoir des enfants. J’ai commencé à consulter une psychologue pour comprendre pourquoi je me sentais régulièrement triste, pourquoi j’avais du mal à exprimer ce que je pensais, et pourquoi ma manière de communiquer pouvait parfois être dure, surtout avec les personnes que j’aimais le plus.


Parler de ce que j’avais vécu dans mon enfance m’a aidée à comprendre ce qui avait pu déclencher ces comportements, mais cela ne m’a pas vraiment aider à les changer.


C’est seulement lorsque j’ai souffert de stress et que je me suis inscrite à une formation de coach que j’ai enfin pu opérer un réel changement dans ma façon d’être. Le moment était bien choisi et la méthode me convenait parfaitement. J’étais consciente de ce que je voulais changer, prête à le faire, engagée à intégrer ce changement dans ma vie, et très attirée par l’approche pratique du coaching. On ne se focalisait pas sur le passé, mais sur la situation actuelle et sur ce que je pouvais mettre en place pour me libérer de ces schémas.


Ce que j’ai découvert à travers le coaching, c’est que changer un comportement ou un schéma de pensée limitant demande de la volonté, de conscientiser, de prendre ces responsabilités, d'oser agir et enfin de pratiquer.


1. Le changement requiert de la VOLONTÉ


Nous ne pouvons pas opérer de changement sans motivation. Et pour que ce changement fonctionne, la motivation doit venir de nous-mêmes. Être motivé·e à changer suppose que nous soyons capables de reconnaître que notre façon actuelle de réagir à un événement donné ne nous est pas bénéfique, mais au contraire, nous coûte quelque chose. Par exemple, cela implique de prendre conscience que notre comportement, tel qu’il est, nous fait souffrir ou fait souffrir les autres — ce que nous ne voulons plus continuer à faire.


2. Le changement requiert d'être CONSCIENT


Nous devons devenir conscients des schémas qui nous limitent et des éléments déclencheurs qui les activent. Il faut identifier les moments où nous réagissons d’une manière que nous ne souhaitons pas, et comprendre ce qui a pu provoquer ce comportement ou cette pensée limitante. Il est essentiel de se poser la question : « Quand est-ce que j’agis de cette façon ? Dans quelles circonstances cela se produit-il ? »


J’ai réalisé, par exemple, que je devenais souvent triste lorsque j’étais fatiguée, que je ne m’étais pas priorisée, ou que j’avais dépassé mes propres limites. Être conscient de ses schémas limitants et de leurs déclencheurs est une étape essentielle pour pouvoir les interrompre et les remplacer par de nouveaux comportements.


Nous devons également prendre conscience de l’intention positive derrière ces schémas limitants. Comment ce comportement m’a-t-il servi ? Que m’a-t-il permis d’obtenir ?

Pour certains, le schéma limitant répond à un besoin d’amour. Pour d’autres, à un besoin de contrôle ou de protection. Dans mon cas, le fait d’être triste et de l’exprimer à voix haute était une façon pour moi d’obtenir de l’amour et du réconfort de la part de mon entourage.

Il y a toujours un “bénéfice caché” à ces schémas que nous avons développés, et ils ont tous, à un moment donné, rempli une fonction dans notre vie.


Mais aller de l’avant nécessite aussi de prendre conscience de ce que ces comportements ou pensées limitants nous coûtent, et de ce que nous pourrions gagner en les remplaçant par des alternatives plus positives.

Qu’est-ce que ce comportement m’a coûté ? Et qu’est-ce que je pourrais gagner si je le changeais ?

Dans mon cas, ce comportement m’a coûté quelques amitiés précieuses, et il aurait peut-être même coûté mon mariage si je n’avais pas décidé de changer.


Enfin, changer suppose aussi de comprendre les peurs qui nous empêchent de passer à l’action. De quoi ai-je peur ? De perdre la face ? De perdre le contrôle ? D’avoir l’air faible ?

Personnellement, j’ai pris conscience que j’avais peur de ne pas avoir le soutien dont j’avais besoin. J’avais peur d’être seule, livrée à moi-même.


C’est souvent surprenant de découvrir à quel point nos peurs sont profondes — et qu’elles existent réellement, tapies au fond de nous.



3. Le changement requiert d'être responsable et d'oser passer à l'action


Lorsque nous sommes conscients d’un schéma limitant que nous souhaitons changer, que nous savons ce qui le déclenche et ce que ce comportement nous coûte, il devient essentiel de réaliser que nous sommes les seuls à pouvoir agir.

Nous devons prendre la responsabilité, devenir acteurs de notre propre changement. C’est à nous de prendre les rênes et de mettre en place les transformations dans notre vie. Nous ne pouvons pas changer les autres, mais en nous changeant nous-mêmes, nous pouvons influencer positivement ceux qui nous entourent.


La première étape est de définir comment nous aimerions réagir à la place, une fois nos déclencheurs identifiés.

Aujourd’hui, je suis bien meilleure pour repérer les moments où j’ai dépassé mes limites et que je suis épuisée. Et je sais que, dans ces moments-là, le mieux à faire n’est pas de pleurer sur l’épaule de mon mari, mais d’aller dormir et de voir comment je me sens le lendemain.

Alors, lorsque je me sens triste, je fais une pause, je respire profondément, je reconnais mon émotion, puis je choisis de répondre de manière plus positive en allant simplement me coucher.

Dans 99 % des cas, je me sens beaucoup mieux le lendemain. Et mon mari aussi, car il n’a pas passé la nuit à s’inquiéter pour moi :-)


Quand nous savons ce qui déclenche une réaction inadaptée, nous pouvons reconnaître le moment où cela se produit, et faire une pause pour réagir autrement, de façon plus constructive.

Cette manière de transformer notre réaction face à un événement s’appelle le processus SPOT, STOP & CHANGE (Repérer, S’arrêter, et Changer).


Ce qui est magnifique avec le coaching, c’est qu’il accompagne naturellement cette démarche au fil d’une séance : il vous aide à trouver la motivation, à gagner en conscience, et à identifier un nouveau schéma positif que vous pourrez appliquer la prochaine fois que vous serez confronté·e à une situation qui, auparavant, aurait déclenché vos anciens schémas.


4. Le changement est un processus, qui demande de la pratique, de la patience et de la persévérance.


Enfin, le changement est un processus, et l'entraînement en est une condition essentielle.

Lorsque vous êtes conscient·e du schéma que vous souhaitez changer, que vous êtes capable d’identifier ce qui le déclenche et que vous savez comment vous aimeriez réagir à la place, il ne vous reste plus qu’à mettre ce changement en pratique dans votre quotidien. Plus vous vous entraînerez, plus cela deviendra naturel.


Au début, vous ne réussirez peut-être à repérer, stopper et changer qu’une fois sur cinq. Mais avec le temps et la pratique, vous serez progressivement capable de transformer complètement votre manière de réagir face à un déclencheur.


Alors, si vous êtes motivé·e et engagé·e, le changement est tout à fait possible.


Sur ces mots, je vous souhaite le meilleur dans la mise en place de changements positifs pour 2022.



 
 
 

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